Avant le déclenchement de la première Guerre mondiale, deux passionnés, Robert Bamford et Lionel Martin, participent avec succès à des courses de côte dans une Singer préparée. Souhaitant construire leur propre voiture, ils créent la société Bamford and Martin Ltd et baptisent leur marque Aston Martin, en l'honneur d'Aston Clinton, une course de côte dans le Hertfordshire, où Bamford s’est illustré.
Après la guerre, l’entreprise, qui connaît d’importantes difficultés financières, est sauvée par un riche mécène polonais, le comte Zborowski, très bon pilote mais un peu fou!
Après s’être installé à Feltham, dans le Middlesex, Aston Martin présente en 1927 une nouvelle gamme de voitures : la type T en berline et tourer et la type S, un modèle sportif capable de 130 km/h avec le 1,5 litre de 56 ch. Lancée en 1929, l’International apportera le réconfort grâce aux succès sportifs qu’elle remportera. Il en est de même du modèle Le Mans, qui se situe au cœur du vigoureux programme de compétition mis en place par Bertelli, actuel propriétaire de la marque. En 1931, pilotée par Bertelli et Harvey, la LM 6 prend la cinquième place au scratch et remporte sa classe.
Suite au succès remporté en 1934 en Ulster dans le Tourist Trophy par la nouvelle Mark II, évolution de la Le Mans, Aston Martin réalise des répliques de la voiture pour ses clients sportifs. Avec le 1,5 litre de 85 ch et son poids plume, l’Ulster atteint les 160 km/h. Elle sera célèbre et 21 exemplaires en seront fabriqués.
Au lendemain de la seconde guère mondiale, la survie d'Aston Martin ne tient qu'à un miracle : celui d’une voiture, l’Atom, et celui d’un homme providentiel, David Brown. Riche industriel et constructeur de tracteurs agricoles. La « 2 Litre Sports |